samedi 2 juillet 2011

Appel à contributions - « Les Langues Modernes » n° 3-2012 : L’autonomie en langues : processus et dispositifs d’apprentissage


Coordinatrice : Monica MASPERI, Université Grenoble 3

Dates à retenir :

  • 15 octobre 2011 : soumission des propositions d’articles (1 page, env. 2 500 signes, espaces compris) à la coordinatrice et aux rédacteurs en chef, pour validation.
  • 31 octobre 2011 : validation ou non de la proposition par le Comité éditorial transmise aux auteurs.
  • 15 février 2012 : envoi des tapuscrits à la coordinatrice et aux rédacteurs en Chef.
  • 24 mars 2012 : examen des articles par le Comité de lecture des Langues Modernes.
  • 30 juin 2012 : remise des articles finalisés selon les commentaires du Comité de lecture.
  • 30 septembre 2012 : publication du numéro 3-2012.

Contacts :

Monica Masperi, monica.masperi@u-grenoble3.fr

Copie aux Rédacteurs en Chef des Langues Modernes : Marie-Pascale Hamez, marie-pascale.hamez@orange.fr et Bernard Delahousse, bdelahousse@free.fr.

Orientation du numéro

Autonomie, auto-apprentissage, apprentissage auto-dirigé, apprentissage en autonomie, autoformation… depuis le début des années 80, sur la base du cadre théorique que pose le courant cognitiviste, l’autonomisation de l’apprenant - terme par lequel on entend, d’après Holec (1981 : 20) le développement de sa capacité à apprendre - devient une réelle préoccupation du discours pédagogique en langues, tant au niveau des pratiques des classes que sur le plan de l’apprentissage dans des structures spécifiquement conçues à cet effet.

Dès lors, les avancées réalisées, à des degrés divers, sur le terrain de l’évolution de l’analyse des besoins langagiers, des recherches autour des processus d’acquisition en langues, des approches introspectives, ainsi que de la réflexion sur des profils d’apprenants, ont permis à la notion d’autonomie de se doter de pourtours conceptuellement mieux définis.
Ces différents éclairages, dont le dénominateur commun est l’intérêt porté au regard de l’apprenant sur soi – sur ses attitudes, ses pratiques, ses stratégies – se sont souvent confrontés et ont interagi, sur le versant de l’action pédagogique, avec l’émergence d’outils et de dispositifs instrumentés d’apprentissage de plus en plus élaborés. Qu’en est-il donc, à présent, de cette « rencontre » ? Va-t-elle de soi ? Est-elle toujours souhaitable ? Observons-nous des tentatives théoriques ou pratiques d’intégrer de manière efficace, sur le plan instrumental, les acquis engrangés par la diversification des approches centrées sur l’apprenant ?

Les deux axes du dossier 3-2012

Ce dossier s’attachera à alimenter ces questionnements, à la fois en diachronie et en synchronie, en s’articulant autour de deux axes :

Axe 1 : Un axe « éducatif » au sens large, où la focale sera mise sur le processus d’autonomisation
- 1. Quelle(s) autonomie(s) pour l’apprentissage des langues (individuelle, sociale, (méta-)cognitive, socio-affective) ?
- 2. Quels sont les démarches, les outils, les approches susceptibles de développer une prise d’autonomie chez l’apprenant ?
- 3. Apprendre seul ou tendre vers l’auto-direction de son apprentissage… : de quelles manières peut-on s’approprier une méthode de travail qui permette de gagner en indépendance par rapport à un « tiers expert » ?
- 4. Apprendre à s’autoformer : peut-on faire l’économie des styles d’apprentissage ?
- 5. Qu’est ce qu’un apprenant autonome en langues ? Comment évaluer les compétences d’autonomie ?
- 6. L’approche actionnelle en langues : moteur d’autonomie ?
- 7. De l’autonomie dans l’apprentissage de la langue à l’autonomie dans la pratique sociale de la langue : quelles implications didactiques ? Comment faciliter le transfert ?
- 8. Intercompréhension et autonomie : quelles perspectives sont ouvertes par cette approche de l’apprentissage des langues ?
- 9. De l’autonomie du groupe à l’autonomie individuelle : le travail collaboratif peut-il soutenir la prise d’autonomie de l’apprenant ?

Axe 2 : Approches instrumentées et dispositifs d’apprentissage en Langues

- 1. Les dispositifs d’apprentissage en autonomie en langues : démarches didactiques, retours sur expériences et enjeux institutionnels.
- 2. Approche réflexive et autonomie en langues : quelle complémentarité ? quels outils ?
- 3. Le « guidage » dans l’autonomisation en langues : quelles avancées (sociales, institutionnelles, techniques, méthodologiques) au fil des années ?
- 4. Comment soutenir les apprenants placés dans une situation d’apprentissage des langues qui requiert de fortes capacités d’autonomie ?
- 5. Le tuteur : quelle intégration et quels rôles peut-on lui réserver dans un dispositif d’apprentissage en autonomie ?
- 6. Autonomie « coachée », « guidée », « tutorée », « accompagnée » : comment rompre l’isolement de l’apprenant face à son « autonomie » ?
- 7. L’autonomie soutenue par les TICE en langues : quelle articulation entre les aides cognitives et le soutien socio-affectif ?

Politique éditoriale

  • Le lectorat La revue Les Langues Modernes est une publication « généraliste » pour un vaste public de spécialistes de langues : enseignants du primaire et du secondaire, universitaires et chercheurs en didactique, linguistique, civilisation, littérature… et ce dans toutes les langues. Les auteurs tiendront compte de la spécificité et de la diversité de ce lectorat, tant dans le contenu que dans la forme de leur article, qui doit être « accessible » au plus grand nombre.
  • Le format La revue Les Langues Modernes accepte deux types de contribution :
    - des articles courts, tels que des comptes rendus d’expérience, des témoignages ou points de vue, etc. qui ne dépasseront pas 15 000 signes, espaces compris.
    - des articles longs, traitant de questions plus théoriques ou générales, qui ne dépasseront pas 20 000 signes, espaces et bibliograhie compris.
  • La procédure Dans un premier temps, les auteurs soumettent leur proposition d’article (texte d’une page A4 maximum) au coordinateur et aux rédacteurs en chef, pour validation (ou non) du projet. Puis, après avoir rédigé l’article en fonction des commentaires et suggestions qui leur sont faits, ils leur envoient une version électronique (fichier au format .doc) en vue de l’examen par le Comité de lecture de la revue. Enfin, après corrections et modifications éventuelles de leur texte, ils adressent aux mêmes la version finale par voie électronique (formats .doc + .pdf) et, parallèlement, ils envoient une version papier (impression laser) à la seule rédactrice en chef [1]).
  • L’article il doit être inédit et précédé d’un résumé en français et de mots-clés. Des consignes éditoriales détaillées et une feuille de style seront fournies aux auteurs par les rédacteurs en chef lors de la phase de rédaction de l’article. Elles sont également disponibles sur le site.
  • La publication Tout article accepté par le Comité de lecture des Langues Modernes peut être publié soit dans la revue soit en ligne sur le site sus-mentionné, dans l’Espace réservé aux abonnés, auquel cas le titre et l’auteur sont signalés dans le sommaire du numéro et sur la couverture de la revue. La taille de l’article n’est pas limitée lorsque l’article est publié sur le site.