mercredi 28 septembre 2011

Colloque ACEDLE 2012



Le Colloque ACEDLE 2012 se tiendra à l'Université de Nantes du 7 au 9 juin.
La date limite pour l'envoi des propositions est le 1er décembre 2011.

Plus d'information à l'adresse :

http://acedle.org/spip.php?article3244

lundi 26 septembre 2011

Atelier-Blog Nord Eclair



"Palabres d'ici et d'ailleurs" est un blog qui est le fruit d'un atelier animé par un journaliste de Nord Éclair, journal local, et d'une enseignante et d'une intervenante du Département d'Enseignement du Français à l'International de Lille 3
Les étudiants étrangers y sont invités à rédiger des articles sur des thématiques de leur intérêt, à partir d'une réflexion personnelle ou d'un reportage, sur lesquels les participants et intervenants débattent lors d'une conférence de rédaction hebdomadaire.
contact: martine.eisenbeis@univ-lille3.fr; matthieu.millecamps@nordeclair.fr; nadia.malmi@univ-lille3.fr

Réseau social Lille 3 Mobilité


http://lille3-mobilite.ning.com/

"Lille 3 mobilité" est un réseau social destiné à réunir tous les étudiants en programmes d'échanges de l'université, "incoming" et "outgoing", qu'ils soient en train de préparer leur mobilité, en train de la vivre ou de retour dans leur université d'origine.
Il a également pour vocation de réunir tous les acteurs de la mobilité, enseignants-coordinateurs et chargés d'accueil des Relations Internationales pour faciliter la mobilité. Le réseau se veut également plateforme d'information pour les étudiants, et héberge différents outils permettant de réfléchir l'expérience de mobilité.
contact: nadia.malmi@univ-lille3.fr

jeudi 22 septembre 2011

Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser

Entretien avec Marcel Gaucher et Philippe Meirieu sur l'éducation

mercredi 14 septembre 2011

Rapport d'étude de la Caisse des dépôts et de la Conférence des présidents d'université, « Mettre en place un learning centre »


11ème édition H2PTM

http://h2ptm.univ-paris8.fr/#top

La 11ème édition de la conférence H2PTM 2011 réunira les 12, 13 et 14 octobre 2011 au Théâtre du Saulcy de l'université Paul Verlaine-Metz, avec le soutien de la MSH Lorraine, des chercheurs français et internationaux pour rendre compte des derniers avancements de la recherche et du développement des hypertextes et hypermédias dans des domaines variés.

Au carrefour des sciences de l’information et de la communication, de l’informatique, de la sémiotique, de l’art et des sciences cognitives, H2PTM 2011 répond aux multiples défis posés par le développement des technologies numériques et de leurs usages : applications décentralisées ou collaboratives, web intelligent, réseaux virtuels, documents numériques, jeux numériques ou publication en ligne. Cette conférence analyse l’évolution des hypermédias en faisant appel à différentes approches en interaction : questions techniques (développement des applications nomades et composites, environnements virtuels ambiants), sociales (hypertextualisation des pratiques communicationnelles, nouvelles sociabilités), informationnelles (écritures collaboratives et hypertextuelles, recherche d’information via le web social ou participatif, indexation collaborative) et culturelles (mutations du jeu numérique, esthétique des interfaces web ou 3D, interculturalité).

Programme

La date limite d'inscription est fixée au 30 septembre 2011.


Vous trouverez le formulaire d'inscription en ligne ici

Contact scientifique : luc.massou@univ-metz.fr
Contact presse & organisation : msh.lorraine@univ-metz.fr

Conférence "Le dire de l'expérience biographique" de Jacques Aubret

mardi 6 septembre 2011

Projet speakapps pour la pratique de l'oral en ligne



Le projet européen SpeakApps a été lancé pendant le mois de février 2011. L'objectif de cette initiative, financée par le Programme Européen pour l'éducation et la formation tout au long de la vie, est de fournir aux utilisateurs une série d'outils en ligne facilitant la pratique de l'oral à travers une plateforme en ligne.
Les langues concernées sont actuellement le catalan, le néerlandais, l'irlandais, le polonais et l'anglais mais l'objectif est d'expandre le projet à d'autres langues.
La plateforme comprend différents outils pour la pratique de l'oral en asynchrone (Langblog) et en syncrhone (audio- et visioconférence) ainsi que des matériaux pour l'apprentissage en tandem.

Projet CEF cult



Les compétences en langues deviennent de plus en plus importantes, surtout dans la communication professionnelle interculturelle. Le Conseil de l'Europe a développé un Cadre Européen de Référence (CEF en anglais) qui décrit les niveaux de maîtrise en langues.

CEFcult construit et développe à partir des résultats du projet WebCEF un environnement en ligne qui aide l'évaluation des compétences orales en langues et plus spécifiquement en rapport avec la communication professionnelle interculturelle.

De cette manière CEFcult unit les mondes de l'éducation supérieure et de l'entreprise. Cet environnment en ligne exploite les possibilités du web 2.0.

Synthèse de la Journée d’Etudes "Autonomie et apprentissage des langues avec le numérique". Université Lille 3, 16 juin 2011

Synthèse Journée d’Etudes « Autonomie et apprentissage des langues avec le numérique »

Cadre de la journée

La deuxième journée d'études pour les jeunes chercheurs Autonomie et apprentissage des langues avec le numérique a été organisée par le groupe de recherche ATENA-L (Autonomie, Technologies numériques et Apprentissage des Langues, crée et coordonné par Marie-José Barbot et Annick Rivens Mompean), et a impliqué conjointement les deux laboratoires STL (UMR 8163 CNRS) et Théodile-CIREL (EA 4354) ainsi que le Centre de Ressources en Langues de Lille 3. La journée s'est déroulée le jeudi 16 juin de 9h00 à 17h00 à la Maison de la Recherche de l'université Lille 3. Grosso modo une vingtaine de personnes ont assisté à la journée. Le public était composé principalement d’enseignants-chercheurs des laboratoires STL, Théodile-CIREL, CECILLE, Trigone-CIREL et GERIICO ainsi que d’enseignants du DEFI et extérieurs à Lille3. Le but de cette journée était de créer un moment d’accompagnement des jeunes chercheurs, de rencontre et d’échange en réunissant des doctorants et des enseignants-chercheurs autour de certaines recherches doctorales menées à Lille 3 concernant l’autonomie et l’utilisation des TIC dans l’enseignement et l’apprentissage des langues.

Le programme prévoyait, après une brève introduction à la journée, sept présentations de recherches doctorales d’environ 20 minutes, suivies chacune de 25 minutes de débat. La journée s’est close sur une synthèse/débat autour de certains thèmes transversaux aux différentes présentations. Le but du présent document est de retracer les grandes lignes de cette dernière partie de la journée.

TIC et usages

Avant tout il nous semble nécessaire de souligner le constat que si d’une part la présence des TIC était une caractéristique fondamentale de tous les dispositifs et environnements analysés, l’approche des intervenants n’était dans aucun cas technocentrée. Ceci signifie que tout en ayant conscience que les TIC ne sont pas transparentes mais au contraire introduisent une médiatisation lourde de conséquences (voir infra), l’accent est mis sur les usages que les apprenants et les enseignants font de ces outils en contexte pédagogique en corrélation avec leurs intentions. D’où l’importance de faire porter les enquêtes sur les représentations des utilisateurs concernant les outils et dispositifs et concernant leur utilisation au-delà d’une (éventuelle) observation directe des usages faits pour comprendre les relations entre pratiques et intentions.

De la complexité des phénomènes à la complexité de la recherche

Toujours d’un point de vue méthodologique on a pu noter que différentes recherches doctorales adoptent plusieurs approches dans l’étude d’un phénomène dans une perspective de compréhension systémique. Ainsi par exemple le même phénomène de production langagière en ligne peut être étudié en recueillant deux corpus de données : un « d’observation directe » du phénomène, notamment par enregistrement, et l’autre enquêtant plus précisément sur les représentations cognitives des acteurs. Ces deux corpus seront ensuite analysés l’un avec des outils d’analyse du discours ou d’analyse conversationnelle, et l’autre à l’aide d’outils issus des analyse de contenus et des techniques ethnographique. Un autre exemple est de soumettre un même ensemble de données à deux « couches » différentes d’analyses. Dans les deux cas l’une des questions clés est celle de l’articulation des deux approches en s’inspirant des théories de la complexité sur la reliance. En effet des tels choix sont des essais d’adaptation de l’analyse scientifique à la complexité des phénomènes, complexité qui ne peut être envisagée qu’à l’aide d’une complexité de l’analyse aussi. Dans une telle perspective il convient de souligner que l’innovation exige de créer des démarches méthodologiques inédites en fonction des objectifs de la recherche.

Construction de l’interdisciplinarité et travail sur les postures

Un autre point soulevé à plusieurs reprises tout au long de la journée est celui de l’appropriation (au double sens de fait d’être approprié et de processus d’appropriation) de différentes théories scientifiques, voire de différents cadres disciplinaires, lors d’une recherche sur les apprentissages des langues par les TIC. A un premier niveau ceci implique une mise en question des références et leur adaptation aux recherches scientifiques. Par « mise en question » nous indiquons un examen des concepts mobilisés afin de les replacer dans les champs conceptuels qui leur sont propres. A un second niveau ce que nous appellerions une déconstruction des concepts serait le premier pas vers la construction d’une interdisciplinarité à la base de la nécessaire complexité dont il vient d’être question. Dégager les champs conceptuels et les théories d’où sont issus les différents concepts employés permettrait en effet d’évaluer la compatibilité de ces concepts et donc la cohérence de la recherche.

Autre point d’importance est de travailler sur les postures de recherche. Ceci revient en quelque sorte à distinguer la posture de chercheur de celle de praticien, tâche compliquée quand la même personne est un acteur du dispositif étudié et peut-être encore plus difficile quand on mène une recherche-action, voire une recherche-développement.

L’efficacité des dispositifs, quel(s) point(s) de vue dans la recherche ?

A ce propos le débat s’est développé notamment autour de la question de l’efficacité. Plusieurs articulations ont été proposées. Avant tout on a souligné le fait que l’efficacité est un critère qui peut être politique, social voire moral, mais non scientifique. D’autre part on a pu noter que la présence d’une forte demande institutionnelle, suite notamment à des investissements financiers, s’exerce sur la mise en place et l’évaluation de dispositifs impliquant les TIC et de la production d’environnements d’apprentissage en ligne. Cela a amené à questionner l’articulation entre (le leurre de) l’efficacité des apprentissages et l’efficacité des dispositifs. A la fin de cette partie du débat un certain consensus semble s’être établi sur la possibilité de perspectives de recherches descriptives, explicatives, voire compréhensives, qui consisteraient à décrire et comprendre les dynamiques et les tensions produites par l’introduction des TIC dans l’apprentissage et éventuellement en chercher les articulations, en opposition à des recherches en terme d’efficacité.

Validité des résultats et leur transférabilité

Troisième point de débat a été celui de la validation – et de la validité – des résultats des différentes recherches ainsi que de leur transférabilité. En effet toutes les recherches présentées ont souligné le lien fort des données avec le contexte particulier dont elles sont issues. Ceci amène à se poser des questions sur la possibilité d’élargir les résultats d’une recherche à d’autres contextes, notamment dans le cas de ce que l’on a pu appeler – de façon discutée – une industrialisation de la recherche-action. Au-delà du constat qu’une application directe n’est pas envisageable, la discussion a fait émerger le besoin d’une adaptation des acquis d’une recherche à d’autres contextes par des spirales récursives d’application au nouveau contexte suivie de l’observation des effets. Dans le même sens on a pu noter que si d’une part des modélisations de phénomènes sont, par leur absence d’hypothèses de départ et la conséquente démarche axio-inductive, et (non hypothético-déductive) plus facilement transférables, d’autre part ces recherches demandent un plus important travail initial sur l’épistémologie (constructiviste).

Les TIC entre amplification des pratiques et changement de pédagogie

A la fin du débat la discussion s’est concentrée sur le rôle et les incidences des TIC dans le rapport au contenu. Comme nous avons pu le souligner ces outils avant tout ne sont pas transparents, deuxièmement ils sont plus pertinents dans un cadre pédagogique qui n’est pas celui traditionnel mais actif . Par rapport à la première caractéristique on a pu noter que les TIC modifient le rapport au savoir puisque à cause du fait qu’elles multiplient de manière exponentielle l’accès à l’information, des questions se posent à propos du traitement de l’information et de la relation information reçue-savoir acquis. Concernant le deuxième point, le constat est que les TIC à elles seules sont des amplificateurs de pratiques et seulement en potentialité des moteurs d’un changement de paradigme pédagogique, ce qui revient à poser l’importance, dans les recherches respectives, d’enquêter sur les logiques d’utilisation des usagers.

Marco Cappellini

Laboratoire STL