mercredi 27 juin 2012

Journée d'Etudes "Comment tirer parti du numérique ?"

Séminaire de pédagogie numérique le 25 octobre 2012 à l'Université de Paris Sud

http://www.cetice.u-psud.fr/colloque/index.php

lundi 18 juin 2012

Synthèse de la JDE ATENA-L du 1er juin 2012


Cadre de la journée          
La troisième journée d'études pour les jeunes chercheurs Autonomie et apprentissage des langues avec le numérique a été organisée par le groupe de recherche ATENA-L (Autonomie, Technologies Numériques et Apprentissage des Langues, créé et coordonné par Marie-José Barbot et Annick Rivens Mompean), et a impliqué conjointement trois laboratoires : STL (UMR 8163 CNRS), Théodile-CIREL (EA 4354) et CECILLE (EA 4074) ainsi que le Centre de Ressources en Langues de Lille 3. La journée s'est déroulée le vendredi 1er juin de 9h30 à 17h00 à la Maison de la Recherche de l'université Lille 3 en présence d’environ vingt personnes. Le public était composé principalement d’enseignants-chercheurs des laboratoires organisateurs, de Trigone-CIREL et de RECIF ainsi que d’enseignants de Lille 3 (DEFI et UFR LEA), de l’ULCO[1] et de l’UVSQ[2]. Le but de cette journée était de créer un moment d’accompagnement des jeunes chercheurs et de veille pédagogique, de rencontre et d’échange en réunissant des doctorants, des enseignants-chercheurs et des praticiens autour de plusieurs recherches doctorales menées à Lille 3 concernant l’autonomie et l’utilisation des TIC dans l’enseignement et l’apprentissage des langues.
Le programme prévoyait une introduction à la journée de la part des deux co-fondatrices du groupe, ensuite cinq présentations de recherches doctorales d’environ 20 minutes, suivies chacune de 25 minutes de débat. La journée s’est close sur une synthèse/débat au titre Articulation des disciplines en didactique des langues étrangères : pour des approches inter- pluri-, multi-, trans-disciplinaires ? Lors de ce débat nous avons pu traiter deux principales questions : d’une part comment la recherche en didactique des langues conçoit et construit ses objets de recherche, d’autre part la place de la branche proprement didactique dans les recherches liées au TIC(E) et les rapports entre didactique des langues et institutions d’enseignement des langues et de recherche sur l’apprentissage des langues.
Quel rapport entre réalité et recherche ?
D’emblée, il semble y avoir eu un consensus sur une approche[3] d’après laquelle chaque chercheur constitue un objet de recherche à partir des recherches existantes et de la réalité (du phénomène) qui l’intéresse. De ce point de vue, la réalité peut être considérée comme la mise en résonnance de l’objet de recherche avec son terrain d’enquête, résonnance au cours de laquelle le regard de l’acteur/chercheur modifie, transforme la réalité même. La discussion est entrée dans son vif quand le discours s’est déplacé de la réalité vers la construction d’un objet ou de différents objets de recherche. En effet, à partir d’une même réalité on peut construire une pluralité de regards possibles.
Avant tout, nous avons pu spécifier que le regard du chercheur vient d’un questionnement plus que de questions de recherche. Cette distinction vise notamment à mettre en évidence le fait que le questionnement est dynamique et changeant tout au long des étapes de la recherche. De plus, on a pu souligner comment ce questionnement n’est pas détaché et abstrait, mais au contraire s’accompagne d’une forte composante liée à la personnalité du chercheur et à  son contexte.
Un autre point important a été celui du cadre méthodologique en relation à l’épistémologie choisie et aux postures prises. Ainsi, toujours à l’intérieur d’une épistémologie constructiviste, la posture du chercheur ne sera pas la même dans une recherche-action, où le chercheur peut être praticien, et dans le cas d’un chercheur extérieur. Dans le premier cas la dimension de la rétroaction sur le dispositif étudié sera centrale, alors que dans le second cas, tout en étant présente, elle ne sera que périphérique à la recherche.
Nous avons ensuite abordé la question des rapports à d’autres recherches existantes. Par analogie avec la distinction question/questionnement, nous en avons pu noter une deuxième entre cadre théorique et champs conceptuels. Ainsi, le chercheur ne trouve jamais un « maître à penser » pouvant tout expliquer dans une théorie unificatrice ; au contraire il re-contextualise dans sa recherche le(s) champ(s) théorique(s) qui peut (peuvent) être pertinent(s) pour sa recherche. Phénomène typique en ce sens est celui de la migration des concepts, qui peuvent naître dans un domaine et être ensuite adoptés dans d’autres, ce qui fait de la démarche du chercheur une démarche transversale. D’autre part, cela n’est pas sans générer une polysémie des expressions – que l’on pense à celle d’accompagnement – rendant nécessaire une définition rigoureuse des concepts au moment de leur mobilisation dans une étude ou une recherche. Enfin, parler de champs contextuels, plutôt que de cadre théorique, permet d’envisager l’aspect dynamique de ces derniers, se construisant au cours de la recherche et interagissant avec l’objet de celle-ci.
A ce point, la question s’est posée de comment concevoir la construction du(des) champ(s) conceptuel(s) et des objets d’étude au sein d’une même recherche. Une première option évoquée a été celle d’avoir plusieurs perspectives juxtaposées sur le même objet. Un exemple en ce sens serait l’étude de l’autoformation d’un point de vue sociologique côtoyée par une étude psychologique. Une telle approche pourrait être appelée pluridiscplinaire.
Une autre option serait celle de convoquer et articuler, toujours dans un souci de cohérence, des concepts de plusieurs disciplines dans les recherches en didactique des langues étrangères, option qui devient une nécessité dans les recherches portant sur des dispositifs caractérisés par une forte innovation. Dans ce cas la juxtaposition de différents regards disciplinaires pourrait être remplacée par une approche dialogique via la complexité. A noter qu’une telle approche ne vise pas à dépasser les contradictions dans une perspective dialectique n’aboutissant qu’au réductionnisme ; au contraire il s’agit d’une approche transdisciplinaire complexe, au sens donné à ce terme par Morin, faisant donc résonner dialogiquement les concepts et les analyses. Par ailleurs il a été noté comment une telle démarche met à nu le caractère artificiel des divisions entre disciplines, telles qu’elles se trouvent institutionnalisées par exemple dans les sections du CNU. 
La place de la didactique : de l’approche communicative puis actionnelle du CECRL et de l’appropriation de ce dernier par le FLE et la didactique de l’anglais langue étrangère.
Dans la multiplicité – et la transversalité – des disciplines convoquées dans les recherches sur l’innovation pédagogique, la question s’est posée de la place d’un axe spécifiquement didactique. De ce point de vue, deux positions ont pu se dégager. L’une soutenant une présence si non centrale, du moins importante des réflexions didactiques se concentrant notamment autour de la nature des contenus et de leur organisation dans l’enseignement/apprentissage ainsi que des différentes évaluations possibles. L’autre qui soutenait qu’après la révolution de l’approche communicative dans la didactique des langues, il n’y a pas eu de conceptualisations majeures dans la façon de concevoir la didactique pour les langues étrangères. Dans cette position, le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues ne constituerait qu’un prolongement de l’approche communicative plutôt qu’un véritable renouveau.
A ce propos, une distinction a été proposée entre la didactique du Français Langue Etrangère et la didactique de l’Anglais Langue Etrangère. La première serait une didactique construite, toujours en devenir, pour laquelle donc effectivement le CECRL ne représenterait pas un outil fondamentalement nouveau. La seconde par contre, de par son caractère plus institutionnel et donc plus figé, se serait appuyée sur le poids institutionnel du Cadre afin d’introduire autant dans les discours de la recherche que dans les pratiques de classe des outils de l’approche communicative jusqu’alors très marginaux, notamment une approche par compétences remplaçant une didactique basée sur la grammaire-traduction.
Un dernier point abordé lors du débat a été alors celui de l’institutionnalisation du Cadre, ou mieux de l’appropriation du Cadre de la part de plusieurs institutions. Ces dernières auraient en quelque sorte dénaturé le Cadre, qui se voulait un outil pour concevoir et repérer de façon cohérente une certaine pluralité de pratiques pédagogique, en en faisant une norme au nom de laquelle corriger les systèmes de l’enseignement/apprentissage des langues et le monde des certifications dans une visée applicative[4] ne prenant pas en compte la flexibilité des profils possibles. Dans ce mouvement quelque peu constricteur, les pratiques d’apprentissage non-formel, loin d’être institutionnalisées par la reconnaissance d’un autre outil ouvert du Conseil de l’Europe, le Portfolio Européen des Langues, sont passées à l’arrière plan si non complètement ignorées par les systèmes éducatifs.

Marco Cappellini
Laboratoire STL


[1] Université du Littoral Côte d’Opale.
[2] Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
[3] Voir J.-L. Le Moigne, Les épistémologies constructivistes, collection Que sais-je ?
[4] Voir l’intervention de l’un des auteurs du Cadre, Daniel Coste : http://www.youtube.com/watch?v=F_4SrPjauS8 et http://www.youtube.com/watch?v=IBs7VzMPiJQ&feature=relmfu

mardi 5 juin 2012

Quand les enseignants innovent…

Le 5e Forum des enseignants innovants a réuni, deux jours durant à Orléans, une centaine de professeurs porteurs de projets, bien loin des clichés sur les enseignants moroses, dépassés, déprimés.
Blog : Peut mieux faire | 04.06.12 | 19:00
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http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2012/06/04/quand-les-enseignants-innovent/#xtor=AL-32280270%20

8e Conférence TICE (2012) à Lyon les 11-13 décembre 2012



NOUVEL APPEL À COMMUNICATION
Le comité scientifique permanent de la conférence TICE a décidé d’organiser des sessions
spéciales ouvertes aux communautés connexes pour l’édition 2012. Pour cette raison,
nous sommes heureux d’annoncer une nouvelle date limite pour la soumission des papiers
dans les volets scientifique et retour d’expérience de TICE'2012.

NOUVELLES DATES IMPORTANTES :
- SOUMISSION DE PAPIERS : 10 SEPTEMBRE 2012
- NOTIFICATION : 8 OCTOBRE 2012
- SOUMISSION DE LA VERSION FINALE : 20 OCTOBRE 2012
TROIS TYPES DE SOUMISSION :
• Articles scientifiques longs (maximum de 12 pages en format libre)
• Articles scientifiques courts (maximum de 6 pages en format libre)
• Communication REX (maximum de 6 pages)


PUBLICATIONS
• Les articles retenus seront publiés dans les actes de la conférence.
• Les articles scientifiques primés seront publiés dans la revue scientifique en ligne
STICEF.
• Les instructions complètes pour la mise en forme des articles définitifs seront
précisées lors de l’acceptation des propositions.

LISTE NON EXHAUSTIVE DE SUJETS
• Environnements d’apprentissage (Environnement d’apprentissage personnalisé, Web
2.0, réseaux sociaux et Apprentissage, Environnements collaboratifs, Simulations
interactives, Jeux sérieux, Environnements d'apprentissage mobiles et pervasifs,
tutoriels intelligents etc.)
• Modèles et Théories pour les TICE (Modèles et théories d’apprentissage, modèles
et théories de la cognition incluant émotions et traits de personnalité, modèle
de l’apprenant, modèles des connaissances, modèles d’interaction, modèles pédagogiques, ontologie et ingénierie ontologique, etc.)
• Ingénierie logicielle et TICE (processus de conception, méthodologie, normes et
standards, approches par composants, approches multi-agents, approches orientées
services et informatique en nuage (cloud computing))
• Interactions et interfaces innovantes (Objets d'apprentissage, Métadonnées et
indexation des ressources, Agents virtuels, Recueil et analyse des traces, etc.)
• Usages et évaluation des TICE (Ergonomie, Etudes des usages, Evaluations, Plans
d'expérience et retours d'usage, Analyse et évaluation des usages, etc.)

POUR PLUS D’INFORMATION SUR LA CONFÉRENCE TICE2012, visitez ce site : http://tice2012.univ-lyon1.fr/

samedi 2 juin 2012

Journée d'études Innovation, pédagogie universitaire et TIC


Livre blanc sur l'accompagnement


La Mission Numérique pour l'Enseignement Supérieur (MINES) a publié une 
note d’orientation sur l’accompagnement et la formation des enseignants 
du supérieur aux usages pédagogiques du numérique. Cette note est le 
prélude au livre blanc " Accompagnement des enseignants du supérieur aux 
usages pédagogiques du numérique"  qui doit être publié en septembre 2012.

Ce texte est accessible sur le site du MESR à l'adresse : 
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid60286/livre-blanc-accompagnement-et-formation-des-enseignants-aux-usages-du-numerique.html

Nous vous invitons à le faire largement circuler dans vos réseaux. Tous 
les commentaires sont bienvenus et pourront contribuer à nourrir 
le livre blanc.

Bien cordialement
Claude Bertrand
/Mission numérique pour l’enseignement supérieur//
DGESIP A
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
1 rue Descartes 75231 Paris Cedex 05
Tél :  01 55 55 88 72 ou  06 16 91 12 90
Mél : claude.bertrand@education.gouv